Mariage touche de rouge en Vendée
Théodora et Christian
Il y a des rencontres qui ne ressemblent à aucune autre, des histoires qui commencent là où on ne les attend pas. Juillet 2021, Hossegor. Elle, fraîchement débarquée de Paris, s’offre une parenthèse en solo pour se retrouver, s’ouvrir à de nouvelles rencontres et explorer l’univers du coliving. Lui, voyageur dans l’âme, arrive avec quelques jours de retard, sans se douter que ce séjour allait bousculer sa trajectoire.
Leurs premiers échanges ? Un coup de planche de surf (presque accidentel !) et des conversations timides, bercées par les vagues et le soleil du Sud-Ouest. C’est allongés sur leurs planches, portés par l’océan et le silence, qu’ils ont senti naître ce “quelque chose” d’indéfinissable… Une complicité évidente, une histoire qui démarre loin des clichés, les pieds dans le sable et le cœur léger.
Aujourd’hui, je vous raconte leur mariage, à l’image de leur rencontre : simple, authentique, et résolument hors des sentiers battus, grâce aux images si bien captées par Samia Pix.
L'idée du mariage
Christelle : À quel moment avez-vous su que le mariage était pour vous ?
Théodora : Cela c’est fait naturellement, sans vraiment trop se poser simplement. Mais je dirais qu’il y a mariage et “mariage”. De mon côté, le mariage traditionnel ne m’a jamais inspiré,
je ne voulais pas suivre des traditions qui ne fassent pas sens pour moi, pour faire plaisir à d’autres, ou parce qu’il est coutume de faire certaines choses.
Alors se marier, oui, mais à notre façon ou rien !
La demande en mariage
Christelle : Comment s'est déroulée la demande ?
Theodora : Pour mon anniversaire il m’a préparé mon passeport et mon sac pour un voyage surprise. J’ai découvert devant la porte d’embarquement notre destination pour les 4 prochains jours : Copenhague.
À ce jour, c’était notre plus beau voyage. Pour sa demande, il avait prévu de m’emmener dans un lieu magnifique de la ville pour un pic-nic surprise en fin de journée, qui était finalement blindé de monde car il y avait un concert ce soir là. Mais par chance à quelques pas, Christian nous a trouvé un emplacement au bord d’un fleuve avec une vue superbe, seul avec la skyline de Copenhague.
Il m’a dit de fermer les yeux. Quand je les ai réouvert, il tenait l’étui de la bague en me regardant dans les yeux, et sans dire un mot.
Je lui ai dis en riant que je voulais entendre la phrase officielle, nous avons ris et il m’a demandé “veux-tu m’épouser ?”.
L'organisation du mariage
Christelle : Combien de temps avez-vous pris pour l'ensemble de l'organisation et quels points vous paraissent les plus primordiaux ?
Les points primordiaux étaient de bloquer le lieu, le rendez-vous à la mairie et le traiteur. Le reste s’est fait au compte goutte entre Janvier et la veille du mariage.
Nous ne voulions pas d’une organisation stressante et millimétrée.
On s’est tout de suite dit que s’il y avait des couacs et que ça n’était pas parfait, ça n’était pas grave, et que ça nous ressemblerait.
Du moment qu’on avait un lieu super, qu’on était bien habillés, entourés de nos plus proches et que nos invités avaient de quoi manger et s’amuser, le reste importait peu.
Le point primordial : S’-A-MU-SER . On s’est demandé à quoi ressemblerait une journée parfaite, et non pas un mariage parfait. Par exemple, pour moi c’était alors primordial de caler un karaoké, ET au moment le plus ennuyant des mariages, le diner (rire). Et comme je ne me maquille quasiment jamais, c’était plaisant de m’amuser avec ma tenue.
Mes plus beaux souvenirs de ce jour, autre que le “oui”, c’est le concert de notre groupe de musique, notre danse d’entrée (déguisée évidemment, rire), le moment du repas pizza-karaoké chaleureux.
Souvenir le plus touchant
Christelle : Dans cette journée, quel moment a été le plus touchant pour vous ?
Les discours de nos familles et témoins sans hésiter, c’est un beau moment à vivre. Et des amies très proches qui ont chantés une chanson !
Ensuite, ce fût au moment de se replonger dans les photos et les souvenirs d’une journée qui passe trop vite.
Les conseils des mariés
Christelle : Si vous aviez quelques conseils précieux à donner à des futurs mariés, quels seraient-ils ?
Posez-vous tout de suite avec votre partenaire pour d
éfinir ensemble ce qui est important, et ce qui l’est moins. Et ensuite dispatchez-vous les tâches !
C’est ce qu’on aurait dû faire avec du recul J’ai beaucoup procrastiné sur la décoration car cela n’était pas important pour moi par exemple (rire).
Faites à votre image, et la votre seulement.
Invitez seulement les gens les plus proches, osez dire non au tonton que l’on n’a pas vu depuis 10 ans, ou à une simple connaissance. Si quelqu’un le prend mal, iel est irrespectueux. C’est votre jour (et votre budget) !
En parlant budget, définissez un plafond car ça peut vite monter. Toujours dans la lignée de ce qui est important ou non pour vous.
Au mariage de ma grande sœur, son mari a dit quelque chose dans son discours qui m’a marqué. Ils ont 40 ans aujourd’hui, et les personnes présentes sont sur leur photo et l’ont toujours été depuis des années. Je ne voulais donc pas me dire dans 15 ans, “mais, c’est qui iel déjà ?”, juste pour faire plaisir ou parce que je me suis sentie trop enthousiaste sur le moment.
La règle pour moi, c’est qu’il n’y en a pas, ou autrement dit ce sont les vôtres, point.
Oh, et en ce qui concerne les tenues de mariés :
On ne pense pas toujours à la seconde main, moi, j’ai trouvé sur Vinted, parce que je ne souhaitais pas mettre le prix du neuf pour une seule journée
, et que je n’aimais pas 99% des robes de mariées. Cela m’a pris du temps de trouver, j’ai dû la retoucher un peu car elle était un poil grande, mais j’étais heureuse de ma trouvaille.
Monsieur a eu plus de mal que moi, car les costumes de marié n’étaient pas du tout à son goût non plus. Il a plutôt été voir dans des boutiques de prêt-à-porter pour trouver LA pièce originale, et a trouvé son coup de cœur chez The Kooples. On n’y pense pas, mais on est pas obligé de chercher uniquement côté boutique de mariage. On voulait juste de belles pièces, un minima cérémoniales mais pas trop formelles / sérieuses.
Un conseil précieux : faire une to-do liste “pétouille”. À 4 jours du mariage et un peu trop détendu, nous nous sommes rendu compte qu’il restait pleins de petites choses à faire.
Et des petites choses accumulées, ça prend du temps.
Finalement le stress qu’on a pas voulu avoir, on l’a eu les 3-4 jours avant la veille du mariage (rire). Je parle d’aller imprimer les menus que nous avions fait, de découper les 60 illustrations pour les noms sur les tables, acheter des gressins etc pour agrémenter le cocktail (moitié traiteur, moitié achat), d’aller chercher ce que nous avions loué sur Le Bon Coin, etc…
J’ai trouvé mon bouquet de marié sur le chemin vers la mairie.
(rire) Je n’attachais pas d’importance là dessus, je savais que j’en voulais éventuellement des fraiches, un bouquet simple car je n’aimais pas les arrangements floraux. Si je trouvais quelque chose, tant mieux, et sinon tant pis. Il y a un côté satisfaisant de trouver par hasard, et ça fait plaisir au fleuriste de voir débarquer une mariée.
Nous avons aussi eu la chance d’être bien entourés. Un mariage sans stress, c’est possible avec une équipe de choc présente pour nous aider, surtout au dernier moment.
PS : si vous faites un karaoké, vérifiez les piles de tous vos micros.
Il est vraiment rare de voir des mariés si détendus par l’organisation d’un mariage. Très sincèrement, c’était un pur plaisir de lire les conseils de Théodora, la mariée. Et si tout le monde pouvait penser son mariage comme ces deux tourtereaux, je pense que le stress serait beaucoup moins présent dans le mariage. Enfin, n’oubliez pas la “to-do list pétouilles” comme elle l’appelle. Hihi.
Merci aussi de tout coeur à Samia, la talentueuse photographe de cet agréable moment de noce !
Besos,
Christelle
Les artistes du jour recommandés par les mariés
Photographe : Samia Pix | Robe de mariée : Vinted | Costume du marié : The Kooples |
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